Green Washing version Luxe

Publié le par étudiants MASCI 2

Le Luxe, comme la Beauté, tire son essence de la rareté, de l'exception, d'une irréductible singularité...

Or, quand les banlieues et les cours de lycée se sont vues envahies par des accessoires arborant le très select monogramme de Louis Vuitton, la marque s'est vue obligée de sérieusement repenser son positionnement dans l'imaginaire collectif...


Car, l'objet de luxe n'est pas convoité pour l'usage que l'on en fait, ni pour ses qualités intrinsèques, qui ne sont là que comme de nécessaires mais transitoires a priori. On le recherche pour les valeurs subjectives qu'il exprime, pour l'univers de référence(s) qu'il transporte, et dont il nimbe ceux qui s'en approprient les fétiches.


Grâce au lancement des City Guides, il y a 10 ans; aujourd'hui mis en images au travers d'un film corporate très soigneusement élaboré, la célèbre maison parisienne est parvenue réaffirmer son exceptionnelle différence en redéfinissant le concept même de Luxe. 


Revendiquant désormais une préférence radicale pour l'ETRE plutôt que l'AVOIR, elle met ses pas dans ceux des adeptes de la "simplicité volontaire" et de ces post écolo-baba que l'on appelle outre atlantique les "cultural creatives"....


Faut-il voir là un signe encourageant d'évolution des consciences chez les consommateurs d'avant garde que sont les clients du luxe ?
ou la preuve affligeante que 50 ans d'hyperconsommation ont fait de l'Etre, la denrée rare de ce  XXI° siècle balbutiant ? 




Publié dans Etude de cas

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